Je suis un maringouin.
J’écris aléatoirement sur ce blogue. J’écris lorsqu’il y a urgence. J’écris lorsque j’ai besoin de ventiler. J’écris même si je ne possède pas ce don,
d’écrire; je fais des fautes, ma prose est banale et mes sujets sont souvent triviaux
comme l’a souligné Guillaume, ici :http://vraiefiction.blogspot.ca/2013/02/question-existentielle-172.html, alors qu'il relevait la question.
Mais, mais, mais j’écris tout d’même.
Là, l’actualité m’interpelle à plusieurs niveaux et voilà
que le maringouin s’exécute.
Pauline a géré le déroulement, les discussions au sommet
qui, en une journée et demie, doit ramasser les miettes, la poussière et tout
c’qui traîne pour ensuite bien le dissimuler sous un tapis épais et
absorbant. Je ne suis pas fière
d’elle. Pas pantoute.
La discussion sur nos choix en
tant que société reste à faire.
·
La gratuité scolaire;
·
Les solutions équitables et profitables pour le
financement des universités;
·
L’importance accordée à l’enseignement;
Une horde d’insectes s’est attablée durant quelques heures
pour voir comment on pourrait faire disparaître tout ce qui dépasse, tout ce
qui nuit à la belle image d’une société paisible. Il y avait les taons avec Pauline à leur
tête, il y avait des mouches pour agacer et irriter, il y avait les brulots, sortis plus tôt, l’an
passé.
Loin de là, il y’a les maringouins qui regardent, qui
attendent.
Après tous les discours, on débute avec l’engagement à
renforcer la recherche, la collaboration et le soutien aux étudiants; on
poursuit avec le financement durable des universités; puis, tard le soir, alors que tous sont fatigués et
manipulables, on va finalement là où sont posés les brulots. Ce stratagème est utilisé alors que l’on
nous rassurait d’entamer une vraie discussion, alors que l’on nous promettait
des solutions, les brulots se retrouvent face à une prestation habilement mise
en scène et à des documents déjà rédigés.
Certains avaient cru… Certains l’avaient
élu pour ça. Je suis déçue.
----------------------------------------------
Ensuite, Harper, the horsefly, annonce la création du Bureau de la liberté de
religion qui disposera d'un budget de 5
millions de dollars, qui par le fait de faire partie du ministère des Affaires
étrangères aura pour mission de promouvoir la liberté d’exercer sa religion. Si seulement ce n’était que pour s’assurer du
respect de tous. Mais avec ce gouvernement
on est en droit d’y voir un autre agenda.
Personne n’en parle, ou presque.
Cela peut pourtant être dangereux.
Il y a le danger que cela ne serve qu’à appuyer des lois rétrogrades
loin des préoccupations et des valeurs des Québécois.
----------------------------------------------
Je tombe là-dessus samedi
dernier : Du steak aux W.-C. (http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/yves-boisvert/201302/22/01-4624649-du-steak-aux-w-c.php). Une coquerelle était passée par là. Le cas remonte à l’aire Libéral, que les
anglos paranos se calment. Hier, c’était
les pastas du Buenanotte, demain ce sera les dimsum du quartier chinois, les
falafels du quartier maghrébin, les
baklavas d’Arahovas…
--------------------------------------------------
Je nous vois, tous, témoins
de ces aberrations; insignifiants, anonymes.
Je reconnais les abus de pouvoir, les manipulations, les injustices, les
conneries; les mêmes que l’on dénonçait à mon adolescence. Nous sommes tels des insectes : les taons se ressemblent presque tous; les
brulots, les coquerelles, les maringouins… Quelques papillons se sont faufilés ici et là
à travers les époques, mais ils se font si rares. J’aurais espéré que notre espèce pouvait
faire mieux que ça, un peu… Pourtant, du
même coup, je sais que nous faisons parti d’un tout avec les plantes, les
animaux et oui, avec les insectes.
Doit-on toujours être aussi
prévisibles?
Hé, on parle de moi! J'inspire, au moins partiellement, un billet! Cool.
RépondreSupprimer