Le bonheur rend-il superficiel?
Je suis absente des réseaux sociaux. Pas de tous.
Je fréquente toujours Face de book puisque c’est rapide et que j’entretiens
une page pour mes élèves. Je visite
encore sporadiquement un ou trois blogues.
Il en est un qui me manque particulièrement. Mais je crois bien que, même là, je serais
assez discrète.
Je surfe depuis un certain temps sur une vague de type
omégatroisienne et cela fait en sorte que je ne fais qu’effleurer les sujets
qui portent à l’exaspération.
Rassurez-vous, il m’arrive encore de m’indigner, d’ailleurs, je porte
encore mon petit macaron jaune qui dissimule le logo de la marque de mon manteau
et qui invite à la discussion avec les curieux. Mais je dois l’avouer, je vais très
bien. Et, je ne sais par quel hasard, les
irritants d’hier, me paraissent surmontables ou carrément insignifiants cette
année.
Est-ce que c’est le fait que les nouveaux de cette année
sont particulièrement enthousiasmés face à mon enseignement et qu’ils ne
cessent de me le dire? Est-ce que c’est
parce que j’enseigne depuis septembre un nouveau module qui suscite en moi un
grand intérêt? Après avoir surmonté un sérieux
désagrément : le logiciel enseigné dans ledit module a été installé il n’y
a que de cela un mois (!!!), les élèves qui le suivent en sont à planifier la
cuisine d’un plan établie et je leur ai permis d’apporter de petites
modifications au bâti, leur permettant ainsi de créer des aménagements qui
méritent mon attention. Chacun d’eux propose
des idées que je trouve intéressantes.
Je leur transmets mon enthousiasme et cela les stimule beaucoup. Est-ce que c’est le fait qu’un autre module
commence bientôt où les élèves auront, selon mon initiative, à aménager un
lobby d’hôtel; que j’ai eu l’idée de communiquer avec Christiane Germain du Groupe
Germain et qu’elle a favorablement répondu à ma demande de collaborer avec nous
pour ce projet? Est-ce que c’est parce
que j’ai reçu pour Noel une livre sur Gaudi et qu’il y avait à l’intérieur une
feuille qui mentionnait un voyage à Barcelone et que ce voyage sera bonifié d’un
séjour à Paris?
À la maison tout le monde il est heureux, tout le monde il
est gentil.
Faque, je m’attriste et m’insurge encore face à ce qui se
passe au Mali, en Syrie, au 600 rue Fullum mais c’est comme si j’étais plus
distante, moins accablée…
Je m’interroge, réellement, est-ce que le bonheur rend
superficiel?
Bonjour chez vous!
Le bonheur ne rend pas superficiel, mais il détient une part de superficialité salutaire. Content de voir que tu blogues à nouveau.
RépondreSupprimerSalut Guillaume! Je tiens bon sur ma planche (lire de surf). J'en profite. Je t'ai visité régulièrement mais je suis restée assez discrète. C'est comme lorsque tu reconnais quelqu'un assis à une terrasse et que tu décides de poursuivre ton chemin. Tu souris à sa vue, mais cela te suffit.
SupprimerDes explications sont utiles ici: le macaron jaune était offert au Carré Victoria alors que les indignés y faisaient dodo. Nous sommes allé les encourager. Des photos en font foi:
http://onxclutpas.blogspot.ca/2011/10/99.html
À +
Ça m'énerve de pas savoir comment mettre le lien plus direct!