Je viens tout juste d'agrandir ma garde robe de vêtement de travail grâce à la tache d'eau de javel qui a éclaboussé ma belle chemise brune, calvaire!
Je m’interroge, suis-je une vraie femme? Je peux supporter la poussière, contrairement aux Martha Stewart que je côtoie. Je sacre. Je bois ma bière à la bouteille et la première gorgée est toujours ingurgitée avec conviction. Je parle parfois fort et je réagis ouvertement lorsque quelque chose m’interpelle. Je conduis rapidement et j’ai de la difficulté à attendre derrière un conducteur lent sur la voie de gauche. Je tente même, parfois d’empêcher un esti de se faufiler à ma droite et de me couper à la dernière minute. J’exècre les pitounes blondes en voiture de luxe qui croient être les seules à détenir le droit de circuler sur les routes; qui croient que l'on doit leur laisser le passage. J’aime le bon métal bien groundé. Je n’utilise pas le langage enseigné aux politiciens : la langue de bois. Les filles sont pas pire là d’dans; avec leur petite voix douce et posée à la Louise Harel.
Ce qui n’est pas bien de dire, on ne le dit pas. J’ai droit à de ces regards! Bande d’hypocrites! Elles sourient lorsqu’elles approuvent mais sans plus. C’est quoi ça? Je sors souvent cette question lorsque je me retrouve dans une conversation où le chat sort du sac : MAIS À QUOI SERT DE PENSER, SI CE N’EST QUE POUR SORTIR DES FORMULES APPRISES PAR CŒUR?
Dans la catégorie des choses qui ne doivent être dévoilées, on retrouve : ce que l’on pense véritablement des membres de notre famille, de nos amis, de nos confrères et bien entendu de nos patrons.
On peut vivre près de personnes signifiantes dans nos vies, sans ne jamais leur dire ce que l’on pense véritablement. Ca ça me tue. Ma mère me tape sur les nerfs mais ça ne se dit pas. Ma sœur est castrante, ça ne se dit pas. Une de mes amies est, je crois, victime du syndrome de Münchhausen (pas un cas grave cependant), je ne peux lui en soufflé mot. L’autre pèrle super ben, fréquente les bons endroits, mange bio et choisit les bons produits non-polluants et elle porte un manche à balai dans l’cul. Mais ça ne se dit pas.
On peut vivre près de personnes signifiantes dans nos vies, sans ne jamais leur dire ce que l’on pense véritablement. Ca ça me tue. Ma mère me tape sur les nerfs mais ça ne se dit pas. Ma sœur est castrante, ça ne se dit pas. Une de mes amies est, je crois, victime du syndrome de Münchhausen (pas un cas grave cependant), je ne peux lui en soufflé mot. L’autre pèrle super ben, fréquente les bons endroits, mange bio et choisit les bons produits non-polluants et elle porte un manche à balai dans l’cul. Mais ça ne se dit pas.
Mise en situation:
Je me questionne sur les rôles que tous jouent et je me pose les même questions qu'à mon adolescence. Ca fait que là je blogue. J’échange avec des gars sur un blogue de gars que je laisse entre eux lorsqu’ils s'expriment sur des « œuvres artistiques » auxquelles ils sont sensibles. Je lis d’autres blogues de gars. Mais aussi quelques blogues de filles qui, comme moi, n’aiment pas trop les fioritures et qui démontrent un sens de l’autodérision qui me fait du bien.Appelons la Noémie, elle a 4 ans.
-La madame est grosse.
-Oui, c’est vrai Noémie, mais tu ne dois pas lui dire. Ça pourrait lui faire de la peine.
Remarquez ici l’amélioration à la réponse donnée par l’adulte. Voici la phrase qu’on aurait très certainement pu lire : - On ne dit pas ça Noémie.
Je reprends.
-Pourquoi est-ce qu’on ne peut lui dire. Elle le sait qu’elle est grosse.
-Tu as raison Noémie mais elle n’aime peut-être pas qu’on le lui rappelle.
-Mais si elle n’aime pas ça, pourquoi est-ce qu’elle est grosse?
-Elle l’est devenue à force de manger des aliments qui font engraisser… puis il faut beaucoup bouger pour perdre du poids.
-On devrait peut-être lui dire ça?
-Je ne crois pas Noémie..!
Ça c'était un petit flash que j'ai eu. Les enfants, eux, disent tout. Et ça m'a amener à réfléchir...
On est renommée pour ça les filles, la délicatesse. Il semblerait qu'il n'en restait plus beaucoup rendu à moi en ce vendredi 13 de l'an ...
Là-dessus, je vous laisse. J'ai des choses à faire. Non mais z'avez vu ce plancher? Et regarder la poussière amassée là, je n'parle même pas de l'intérieur de cette armoire!
Loulou, je suis ému: maintenant j'assiste en direct à la naissance d'un blogue! Ça promet! (à qui j'donne le cigare?)
RépondreSupprimerYves (t'inquiète, t'es une vraie fille: t'as pas osé écrire ta date de naissance...hi,hi,hi...;-))
Hé! JSé bien que j'suis une fille. J'aime les souliers. Je m'en achèterais plein. J’aime les beaux vêtements aussi.
RépondreSupprimerComme Madonna (indice)
Je jardine, je cuisine…
Et la clôture, elle est terminée?
RépondreSupprimerYves;-)
13 juin 58?
RépondreSupprimerYves;-)
Ah! La clôture. Eh ben non. Y'a pas mal de bois dans not' cour. 2e couche et pis là c'est fini. Mais je me doute que tu t'en fou pas mal.
RépondreSupprimerJe me réjouis de constater que j'ai au moins un lecteur qui apprécie mes écrits. J'aimerais fournir. J'imagine qu'à force, les sujets viennent plus facilement. J'ai failli en faire une petite BD (Noémie). Ça m’travaille; peut-être que je vais m’y mettre.
En ce qui a trait à la satisfaction de ta curiosité.
Ben c'est que.......j'ai remarqué que.......ben........on a le même âge........au moins.......quelque temps. Puis, ensuite……..ce temps......me rattrape. Arghhhharghhh! J’voulais pas l’dire!