Vous(tu) pouvez(peux) remercier les déménageurs qui tardent à arriver chez la copine que nous aidons, pour le temps qui m'est offert à bloguer.
J’ai reçu ça sur ma page Facebook et j’ai vu rouge.
"Un professeur
d'économie dans un collège a annoncé qu'il n'avait jamais eu un étudiant qui
avait failli son cours, mais il s'est retrouvé à faillir une classe entière
récemment. La classe entière avait insisté pour dire que le socialisme
fonctionne et que, par conséquent, personne ne serait ni pauvre ni riche. Un
égaliseur extraordinaire.
Alors, le professeur annonça : "D'ACCORD ! nous allons
tenter une petite expérience en classe". Je prendrai la moyenne de toutes
vos notes. Vous aurez alors tous la même note, personne ne faillira ni n'aura
un A.... (En remplaçant les dollars par des notes, on aura un résultat plus
concret et mieux compris par tous).
Après le premier examen, les notes furent moyennées et tout
le monde obtint un B. ceux qui avaient étudié fort étaient déçus et ceux qui
avaient étudié peu étaient ravis. Lors du deuxième examen, ceux qui avaient
étudié peu étudièrent moins et ceux qui avaient étudié fort décidèrent de
prendre la route du peuple libre et étudièrent peu.
La moyenne du deuxième examen fut un D! Personne n'était
content.
Lors du troisième examen, la moyenne fut un F.
Pendant les examens ultérieurs, les notes ne montèrent
jamais, les pointages de doigts commencèrent, les jugements dominaient les
conversations et tout le monde se sentait mal. Personne ne voulut étudier pour
le bénéfice de l'autre.
À la grande surprise
de tout le monde, ils faillirent tous. C'est alors que le professeur déclara
que le socialisme était pour faillir ultimement, car lorsque la récompense est
grande, l'effort pour réussir est grand aussi. Mais lorsque le gouvernement
enlève toutes les récompenses, personne ne fournira l'effort ni ne voudra
réussir.
Cela ne pourrait être
plus simple.
On conclut le fait avec les 5 phrases qui se retrouvent dans
la colonne de droite (Que voulez-vous!) comme
étant possiblement les meilleures conclusions sortant de cette expérience. Tandis qu’à gauche :
1. Qui sont ceux qui ont été conviés à se
prononcer sur le Plan Nord? Sur l’exploitation
des gaz de schistes? Les pauvres? Les propriétaires de terrains défigurés?
2. Répéteriez-vous cela à une caissière de supermarché,
une serveuse de restaurant de type familial, un commis de chez Wal-Mart? Ils travaillent très fort et pourtant, ils
sont pauvres.
3. Le gouvernement doit gouverner pour tous,
sans parti pris, pourtant les amis du parti, l’oligarchie réellement au
gouvernail bénéficient d’exemptions d’impôt et d’aucune pénalité devant les
fuites fiscales ou si peu.
4. Au contraire plus il y a de gens capables
de contribuer à l’économie en achetant local par exemple, plus la société s’enrichit. D’autres profs d’économie peuvent appuyer
ce fait.
5. D’où vient cette perception d’un peuple
inerte et paresseux? Le peuple veut
travailler. Ainsi, laissons-lui la
chance d’être éduquer afin de lui offrir la possibilité de rejoindre ceux de
la classe économique supérieure.
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1. Vous ne pouvez pas ordonner aux pauvres d'obtenir le succès en
ordonnant aux riches de ne plus en avoir.
2. Ce qu'une personne reçoit sans avoir à travailler, une autre
personne doit travailler sans en recevoir la récompense.
3. Le gouvernement ne peut donner quelque chose à quelqu'un sans
l'avoir enlevé à quelqu'un d'autre auparavant.
4. Vous ne pouvez pas multiplier la richesse en la divisant!
5. Lorsque la moitié du peuple perçoit l'idée qu'ils n'ont pas besoin
de travailler, car l'autre partie va s'occuper d'eux et lorsque l'autre
moitié comprend que ça ne vaut pas la peine de travailler, car quelqu'un
d'autre récoltera ce qu'ils méritent par leurs efforts, cela est le début de
la fin de toute une nation.
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Pouvez-vous trouver une raison de ne pas faire suivre ce
message?" OUI!
Pensez maintenant à nos amis(es) les étudiants... me semble
que...
Ce texte est réducteur.
Ce qui m’enrage le plus, c’est que cela vienne de personnes qui
pourraient profiter des gains si jamais les étudiants se font entendre. J’ai côtoyé des jeunes intelligents et
talentueux qui n’entrevoyaient pas la possibilité d’aller à l’université ni
même au CEGEP parce que ce n’est pas encouragé dans leur milieu.
Le Québec a le plus bas taux de diplomation au nord du Mexique. C’est quoi notre problème?
Je rêve d’un Québec ou tous ont la même chance. J’ai le regret de dire qu’avec certaines
mentalités et perceptions, on est loin du compte.
En bon entendeur, salut!
Que de sophisme dans cette soit-disante expérience de prof...
RépondreSupprimerZ'en avez déjà vu beaucoup des riches à la mine déconfite par l'harassement du travail justement?
Le VRAI travail...
Autrefois, les pauvres, on les déclarait inaptes,stupides, dégénérés, des "brutes" disait-on.
La cause ( pour les bourgeois et les autres privilégiés) était une obscure tare de classe...
Jamais le TRAVAIL comme abrutissement...
Yves
J'adore le titre...
RépondreSupprimer@ Yves : J’ai bien peur que la majorité des gens soient sensibles à ce discours et on a tous remarqué que les médias contribuent à ce fait.
RépondreSupprimer@ Guillaume (qui répond maintenant aux commentaires, wouhouu!) : c’est mon deuxième du genre, je crois bien. (T’as vu? Je parle à l’envers comme dans Astérix chez les Bretons afin que tu me comprennes mieux. Gentil cela est). En effet, ce titre a été précédé par : mercredi 14 septembre 2011... Je viens tout juste d'agrandir ma garde-robe de vêtement de travail grâce à la tache d'eau de javel qui a éclaboussé ma belle chemise brune, calvaire!
Coudon Routh, z'ètes toujours en chantier chez vous!!??
RépondreSupprimer(après la clôture qu'on sait pas si elle est finie...)
;-)
Yves (Ah,la banlieue...);-)
La clôture est teinte d'un beau brun comme je voulais. Nous ne sommes pas en chantier, pas encore!!!! Nous avons été inondés et des travaux sont prévus pour les semaines qui viennent. ARGHRFGGRRHH!! Nous aidions une amie qui déménageait pour la xième fois (nous lui avons dit que c’était vraiment, vraiment beau, chouette, écoeurant son nouveau condo!!!) Pis la banlieue avec 3 stations de métro, hein?! T’sé veux dire?!
RépondreSupprimerEssaye pas, 3 stations ou 10, ça change rien: la banlieue c'est dans la tête!!;-)
RépondreSupprimer(j'te niaise...)
Yves (une clôture..BRUNE?!...!?!? Pas ça Loulou, please...);-)
..en passant: j'ai ajouté "ARGHRFGGRRHH!!" à mon lexique. "Petit Loulou", work in progress.;-)
RépondreSupprimerYves;-)
N'est crainte une teinte nuancée, bois chaud, pas rouge, pas orange, bois chaud. C'est beau, c'est comme la couleur du bois sur un beau voilier. Ah! La voile!
RépondreSupprimerJe profite de l'occasion pour ploguer mon propre blogue et une question existentielle:
RépondreSupprimerhttp://vraiefiction.blogspot.co.uk/2012/06/question-existentielle-134.html
Ah, les bonne vieilles thought experiments, les expériences imaginées où tout ce passe comme en théorie parce qu'on invente tout. Comme si il y en avait pas un maudit qui se forcerait pas le cul pour étudier et que le manque d'étude fait qu'on échoue un examen (j'ai pratiquement jamais étudié avant le cégep, j'ai eu la médaille du gouverneur pareil)... Oui, des sophismes à l'état pur. D'ailleurs, Atlas Shrugged, cette brique d'Ayn Rand que tous les libertariens adorent, est du même genre, et se base sur, essentiellement, l'existence d'une machine à mouvement perpétuel.
RépondreSupprimerAnyway, faire suivre un pareil torchon sur Facebook, faut être mouton.
Plusieurs anciens élèves me suivent sur une page que j’ai créé pour eux et pour ceux qui étudient encore chez nous (emplois, infos diverses…). Quelques-uns d’entre eux ont pu traverser le miroir et se sont joints à ma page personnelle. Bref, ces étudiants au professionnel sont représentatifs de l’ensemble des québécois : trament dur, habitent en banlieue éloignée, lisent le journal de Péladeau et regardent sa télé… De mon bord, j’échange sur ces sujets et j’essaie de leur expliquer mes points de vue, j’exprime mes opinions et, parfois, je les atteints. L’étudiante qui m’a fait parvenir le billet dont il est question ici, a eu le courage de publier ma réaction sur sa page et a ajouté qu’elle reprendrait sa réflexion. C’est déjà ça d’pris!
SupprimerJe commente un peu tard sur le billet lui-même, mais bon...
RépondreSupprimerL'ennui c'est que les libertaouins, les Chrétiens dévôts et autres moutons pensent souvent en termes de lieux communs et clichés. Les gauchistes aussi, ce n'est bien entendu pas l'apanage de la droite. Alors ce genre de démonstration d'un raisonnement fallacieux est très populaire.
Et cette façon de penser en termes de lieux communs, de clichés, enfin d'idéologie(s), c'est ce qui m'empêche de me qualifier de "de gauche". Plus ici, d'ailleurs (je plogue un vieux billet):
RépondreSupprimerhttp://vraiefiction.blogspot.co.uk/2010/01/ma-nouvelle-heroine.html
Ce matin même je suis tombée sur ça :
Supprimerhttp://www.lapresse.ca/debats/votre-opinion/201206/15/01-4535404-gauche-droite-le-faux-ennemi.php
Ce que je retiens surtout de cette opinion c’est la difficulté que nous avons à nuancer et à accepter les opinions divergentes. Je suis désolée de constater que nous n’avons pas appris à débattre, à nous forger des idéologies des valeurs personnelles et que nous manquons incroyablement de confiance en soi ce qui, d’après-moi, explique notre maladresse face à l’opposition.