Mise Halbgeviert garde!, Warning!, Mise en garde!

Mon irritation face à l’intervention exagérée de fonctionnaires manquant de jugement a été mentionnée plus tôt.  Puis je lis ceci : http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/national/201303/02/01-4627067-les-ecoles-sous-la-loupe-de-loqlf.php

L’ OQLF exige que toutes les inscriptions relatives à la sécurité et à la santé soient conforment à la loi ce qui inclut les téléphones, les photocopieurs, les distributrices, les micro-ondes, les claviers et tout le matériel d'usage courant.

On relate, dans l’article que dans tous les centres de formation professionnelle, le matériel est par défaut presque tout en anglais, comme dans le domaine du transport routier ou de l'électromécanique et que pour certains prototypes, que la version française du manuel n'existe tout simplement pas.   Plusieurs projecteurs dans les salles de classe, par exemple, ont des boutons de commandes ON/OFF.

Le porte-parole de l'OQLF, Martin Bergeron, tient à relativiser et mentionne qu’on ne demanderait pas à une commission scolaire qui a fait son travail de faire la correction s'il restait des boutons ON/OFF. 

Je suis un-peu, je dis bien un-peu rassurée mais je sais à quel point notre commission scolaire se targue de respecter, à la lettre, les recommandations qui viennent de Québec et combien ma direction, peut-importe son représentant, suit sagement les règles.

Oui je veux travailler avec un logiciel en français et je ne comprends pas que les français, chez eux, ne soient pas aussi exigeant.  Oui, il est important de tout faire afin que la sécurité de tous soit appuyée par une accessibilité des mises en garde  en français, mais je m’inquiète des délais qui seront imposés pour dresser un bilan des appareils, machines, matériels et documents techniques d'usage qui ne sont pas en français; pour les inscriptions sur les appareils ou pour fabriquer des étiquettes autocollantes avec les inscriptions en français autre que celles reliées à la sécurité.  Ce sont les profs qui auront à faire ce travail.  Ça c’est sûr et certain.   Ce sera accompagné de réunions et de demandes à la dernière minute.   C’est comme ça que les choses sont faites.  On l’sait.

Là, c’est vrai, je ne pense qu’aux conséquences qu’auront ses directives sur mon quotidien, sur notre quotidien au travail.   Ceci étant dit, j’appui la vigilance pour la sauvegarde de notre langue, de notre culture exceptionnelle mais avec un bon sens qui n’entrainerait aucune critique valable.   Je ne veux pas que l’on donne des munitions aux incrédules qui ne croient pas au danger de l’assimilation.

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